Dès que je me lève on me gonfle...

Mon billet de soulagement
Mon journal comment veux tu qu'une journée se passe bien, si dès que je mets les pieds à terre, on me gonfle je n'ai même pas pris mon pétit-déjeuner, un simple café et je me fais agresser verbalement, la situation est explosive...

Mon journal
Mon cher journal, j'ai passé une bonne nuit de sommeil parce que j'étais fatigué mais surtout je sais que tu seras là demain pour que je te raconte ma journée, tu sais, je te consacre quand même 1h30, voire 2h00 pour toi, je passe plus de temps dans tes bras que dans celles de Madame entre toi et moi, ce n'est que virtuel mais il y a de la tendresse, de l'amour et des calins, ce que je n'ai plus ailleurs et pas ces petits mots, je t'en remercie heureusement que tu es là...

Je me suis levé à 6h30, j'ai pris mon café et passage à la salle de bain mais juste avant la salle de bain, je me suis installer dans le fauteuil du salon avec le PC portable sur les genoux et me voilà partir pour 1h30 environ d'écriture dans mon journal.

Vers 9h00, ma fille vient de se reveiller et un petit bisou simple et direction la télévision et là voilà installer dans des heures, ma fille ne mange que rarement le matin, le petit-déjeuner ne passe pas en principe ça finit toujours par etre renvoyer.

Madame est levée, c'est tout juste si elle me voit, je dois ressembler à unmeubleou à une plante verte que l'on igore et que sont là parce que ils sont là et moi je faisais partie des humains mais depuis des années, je fais partie des choses qui sont des meubles, des plantes, etc... comme dit Madame: " Qui ne servent à rien?"

Comme il y a la porte ouverte de l'entreprise, il y a trois artistes qui exposent, il est 11h00 et je discute avec elles, une qui s'y connait bien en informatique, je lui explique mon problème que j'ai avec le site et les photos du site de l'entreprise, elle m'explique comment faire mais comme je suis une chose donc une chose à du mal à comprendre et je pense que j'ai compris.

Le Pitt est arrivée entre temps "Et merde encore...." juste un bonjour banal et je file, disons je fuis car je ne supporte plus ces reflexions et la vision qu'elle a de moi: c'est à dire: "Rien"

Je fais la vaisselle et il est 12h30, je sais mon cher journal pourquoi faire la vaisselle juste avant de manger, mais je ne sais pas peut être pour fuir.

Pendant que cela grouille dans la cuisine, j'en profite pour répondre à un email d'une internaute de Ronde et Jolie qui est Brest, elle me demande comment ça va et je pense qu'il a lu par mon email que cela n'était pas top.

On m'appelle pour manger par l'intermédiaire d'une cloche, oui c'est une copine à moi, Madame et sa famille, ils ne m'appelle pas mais on me sonne et comme un domestique, je descends et me mets à table.

Dans l'assiètte remplit, il y a une saucisse blanche et du choux-fleur, je me lève et je coupe la saucisse en deux et remets la moitié du choux-fleur dans le plat, je n'ai pas faim.

Je prends un peu de fromage et une pomme, Madame commence à faire la vaisselle dans un vacarme, je les dit: "Laisse je vais là faire" juste simplement pour avoir moins de bruit;

Pendant les infomations à la télévision, je fais la vaisselle de 5, puis ensuite j'ai envie de faire du pain, toujours pour être tranquille comme ils sont tous à la porte ouverte de l'entreprise, comme celà, je suis tranquille, ma fille est encore devant la télévision dans le salon, c'est une vrai mère télé.

Je prend sle paquet de farine à pain, je pèse, je mesure, et le tout dans l'ordre, je mets dans la cuve de la machine à pain et la pâte se fait.
Pendant ce temps, je monte au bureau car dans les papiers de l'entreprise, je suis très très en retard, disons que je ne suis pas motivé et sutenue donc pas vraiment le coeur à ça alors ça traine.

Je redescends et je continue avec mon pain, après l'avoir maltraiter, je le mets dans un saladier pour qu'il monte et moi aussi je monte disons je remonte au bureau, à chaque fois que j'arrive au bureau, quand je vois le bordel il y a pas d'autres mots, je ne suis pas motivé, ce que je vois surtout c'est les lettres de relance des fournisseurs ainsi que les lettres de la banque qui reclame de l'argent, ça me fait chier et je ne sais pas comment on va faire.

Je redescends pour le pain j'allume le four et je fais une boule de pâte et pendant que je fais le thé et le café, le Pitt et ma fille sont partis chercher un gâteau, nous nous installons sur la table dehors sous les chapiteaux, je n'arrrive pas à boire mon thé trop chaud et je mange une part de gâteau puis deux et le Pitt assis en face de moi me dit: "Tu arretes de te goinffrer" toujours avec son air de méchanceté, elle pourrait dire: " Tu as raison, il est drôlement bon" mais ça elle ne pourra jamais le dire à mon égard, pour elle, je ne suis rien, il y a juste elle et sa famille de son sang qui sont bien, toi mon journal, vous qui lisez et moi, nous avons aucune valeur pour elle et si on existe pas, pour elle cela serait parfais. Je ne réponds plus à ces agréssivités.

Le pain est cuit et ça sent bon, ma fille adore le pain que je fais au moins là, je me sens utile et je la remercie de sa reconnaissance envers moi, c'est la seule.

Je retourne au bureau pour être tranquille, ma fille est dehors avec une nièce et j'entends la cloche sonnée, mais il est déjà 19h30, je n'ai pas vu le temps passé en faisant des factures pour les clients et le rangement des papiers.

Je descends manger deux sardines et un morceau de fromage, je n'ai toujours pas trop faim, 30 minutes après, je suis à nouveau au bureau, Madame monte également quelques instants après pour travailler, ma fille est devant la télévision et squatte le canapée, la soirée se passe ainsi sans un mot dans le bureau et l'atelier qui sont dans la même pièce et vers 23h00, je descends Madame me suis, on couche ma fille Un bisou pour ma fille et me voilà dans mon lit toujours sans un mot, Madame a côté de moi lit 5 minutes et éteint et se retourne, je la regards avec mon livre dans la main et je me dis: "Est ce qu'elle a vu que j'étais dans le lit?"

10 minutes après, à mon tour, j'éteins la lumière avec pour berceuse le ronflement de Madame.

Mon cher journal, tu vois c'est une de mes journées, on dirait calme, mais il y a une certain tension....