Mon billet de soulagement
Quand je suis né, juste après avoir respirer, je me suis dit,
« Tiens une nouvelle vie qui sera meilleur que la précédente », mais maintenant que j’ai 47 ans, pendant mes 3 premières années de ma vie, j’étais heureux, une maman, pas de Papa et une petite sœur de 2 ans, après toutes ces années, aujourd’hui, je fais un bilan et je me dit comme beaucoup de terriens
« mais aujourd’hui où va t’ont » ?
Mais le pire c’est !
« Et demain » ?
Mon journal
Mon cher journal dans la vie avant, il y avait les pauvres, les moyens pauvre/riche et les riches, c'est-à-dire 3 catégories, après 47 ans de vie terrienne, aujourd’hui je fais mon bilan de ma vie et de ce que je vois autour de moi, maintenant au 19/09/2008, pour moi, il ne reste que 2 catégories, c'est-à-dire que les moyens pauvre/riche sont maintenant soit riche soit pauvre, mais la majorité sont devenue pauvre dont moi.
Mon cher journal il y a peu de temps que l’on discute ensemble et tu ne connais pas mon passé, alors comme aujourd’hui je fais un bilan de ma vie, je vais te dire la première partie de cette vie terrienne.
Je suis le 23 juin 1961 dans une ville que tout le monde connaît, je dis le monde mais je veux dire toute la planète, c'est-à-dire
PARIS, j’ai pris ma première respiration dans une grande ville polluée et déjà pour moi c’était ma première galère parce qu’ on se préoccupait peu de la pollution, j’habitais au 78, Rue Quinquampoix dans le 3ème, un quartier chaud près de halles, il y avait beaucoup de prostituées, je me souvient qu’avec un copain de couleur qui s’appellait David, on regardait par le trou de la serrure de la pièce au RDC de l’immeuble, la prostituée travaillée avec ses clients, déjà à 3 ans environ, je savais ce que c’était la sexualité.
Puis comme ma maman travaillait, elle me mettait en nourrice avec ma sœur le matin et venait me cherchait le soir et un soir, elle est pas venue, ce sont deux policiers qui nous ont emmenés, à ce moment là,
je savais que l’on ne verrait plus Maman pendant un bon moment.
Et à partir de ce moment, ma sœur et moi, nous avons été de famille en famille pour quelques jours, d’hospital en hopital avec à chaque fois des examens, nous voyons des personnes que nous savions pas qui c’était et ni pourquoi et à chaque fois accompagné de policier et civil, je ne peux pas dire combien de temps ça a durer, mais sassez longtemps quand on est enfants on ne vois pas le temps passé, puis un jour avec ma sœur on a été placé dans une famille au Creusot dans le 71, mais déjà avec mon parcours depuis ma naissance, j’étais très dur et j’en faisais baver à cette famille qui m’avait accueillit, alors au bout d’un moment, avec ma sœur et moi, nous repartions vers une autre famille dans le 71 à Autun, bien sûr j’étais toujours une terreur mais cette famille a tenue plusieurs années et enfin elle craquait donc, je repartais sans ma sœur qui était rester dans cette famille.
J’étais pas très loin à environ 40 kms de mémoire, j’étais placé dans une famille à St Léger sur Dheune toujours dans le 71, dans cette famille comme j’étais un terrible,
je me ramassais des coups de martinet, des coup de ceinture, je faisais la vaisselle, je l’essuyais, je la rangeais, et je balayais.
Mon cher journal, voilà comment se passait mon arrivée du vendredi soir au dimanche soir, car le reste de la semaine j’étais en pension, chez des prêtres pour moi, c’était une évasion mais pas un enfant de cœur, puisque là aussi, je faisais des bêtises, car par exemple, au moment des cerises, j’allais voler des cerises dans le terrain de l’archevêque qui était juste à ôté de la pension et des gens me couraient après,
mais c’était vachement bon.
Un jour j’avais donner un coup de pieds dans les bijoux de famille d’un camarade, il avait eu très mal, même à ce jour, je me pose la question, si il a pas eu de séquelles ? donc comme punition, le directeur qui était prêtre également, m’avait donner un coup de canne sur les fesses
« je l’appelais l’Abbé Canne » et pour éviter le coup j’avais mis ma main et le coup avait atterrit sur mon poignée en me déboîtant le poignet et pour me remettre en place tout ça, le pion, le directeur et le sous-directeur, m’avait bien tenue pendant qu’un m’avait tirer sur le poignet pour tout remettre en place,
je me souviens que j’avais hurler.
Il y avait une cloche dans la cour, qui signalait la rentrée dans les classes, la récréation, la cantine etc…. et moi bien sûr, la chaîne qui servait à sonner la cloche, je l’avais lancer de façon qu’elle s’entoure autour de la cloche et la cloche était à plusieurs mètres au dessus du sol, je ne te parle pas
le nombre de Vache qui rit que je lançais sur la cloche et comme je ne l’avais pas à chaque fois c’était le mur qui prenait.
Parfois, quand le cuisinier faisait brûlé des emballages, j’avais stocké des bouteilles vides « des aérosols » que je mettais dans le feu et elles éclataient, le cuisinier me courait après dans la cour mais il arrivait jamais à m’attraper.
J’aillais aussi mater les filles dans leur dortoir, j’avais une copine plus âgée que moi, il s’appelait Suzanne,
c’est à ces moments là que j’ai commencé la masturbation, j’étais encore très jeune.
Je suis resté dans cette pension environ 10 ans, c’est mes meilleurs moment de ma jeunesse et de ma vie.
Mon cher journal, cela fait de bien de t’écrire, cela me rappelle certains bons souvenirs mais également les plus mauvais, je continuerai plus tard mon bilan car la première partie de ma vie a été charger donc je pense que je dois te lasser malgrès que je sais que tu es là pour m’écouter. Mon cher journal d’avance ……
Merci…..